
Budget 2011: prudence de sioux dans la gestion des finances.
Si l’endettement est toujours excessif et supérieur à ce que nous dénoncions en 2010, une prise de conscience salutaire est en train de naître. Et ça ne nous fait pas de peine…
La situation est peut-être plus grave que nous ne le pensions car la ville est à la recherche de nouvelles ressources.
Certes, l’avenir des collectivités est incertain (crise , réformes), mais on aurait aimé plus de prévoyance de la part d’un maire, il disposait d’informations et de moyens pour faire preuve d’anticipation au lieu de nier les difficultés grandissantes de la Ville.
Persévérer dans le bling bling alors que la crise était déjà bien là, oblige aujourd’hui à encore plus de rigueur et ajoute la déception de ne pas voir se concrétiser les trop nombreuses promesses pourtant largement médiatisées.
Les périodes de vaches maigres sont parfois propices à la remise en cause d’un fonctionnement qui pouvait, un temps, paraître habile par le nombre de projets annoncés et la glorieuse rhétorique qui allait avec…Aujourd'hui le discours officiel a changé. Le son du mirliton a baissé d'un ton.
Alors, en avant pour les économies, les restrictions tous azimuts. Morières pourra ainsi se refaire une santé financière (remède que nous préconisions dès 2008 sous les huées et les sarcasmes…) et aborder l’avenir avec plus de sérénité.
Robin de Loxley
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