
Il faut imaginer l'angoisse des habitants de Morières où l'ennemi n'est à proprement parler nulle part, mais la menace partout. Le trafic, ça peut être un voisin, une vague connaissance…. Ça peut être, dans une cage d'escalier, une place de village….. Il faut s'imaginer la vie quotidienne de ces familles qui n'ont rien demandé à personne mais qui doivent vivre l'oppression des bandes délinquantes au quotidien et l'humiliation de la loi du silence.
Notre commune suit une pente dangereuse. Le trafic va bien ! Pas la démocratie. Les groupes de vendeurs de produits stupéfiants se multiplient. Un marché illégal en pleine expansion. Trop longtemps, certains notables ont privilégié leur confort électoral à la lutte contre l'économie parallèle. Il ne suffit plus d'être, dans notre commune, un bon maire, un bon gestionnaire (ce qui est loin d’être le cas). Les pouvoirs locaux doivent faire face. Prendre la mesure du problème.
Quel monde préparons-nous à ce rythme ? Nous, le peuple souverain, les héritiers des Lumières, de la révolution de 1789, des droits de l'homme et du citoyen, sommes en train de perdre la partie, face à la loi de la jungle et à la dictature de l'économie parallèle.
J'estime que cette situation n'est pas acceptable. Je ne réclame que la normalité pour ma ville. Le cannabis est un produit dangereux dont la période d'activité dans le corps est bien plus longue que celle de l'alcool, ce qui entraîne à long terme une dégradation des facultés intellectuelles. Gianni Alemanno, le maire de Rome, a proposé un test anti drogue pour les conseillers municipaux, expliquant que ceux qui ont des mandats publics se doivent d’être "lucides" et en "pleine possession de leurs moyens"…
Il est vrai que depuis quelques années, les Italiens découvrent que le cannabis et autres drogues semblent être très appréciés de bon nombre de leurs hommes politiques.
Ce produit, dont l'usage est banalisé, est d'autant plus dangereux que le marché illégal en distribue des tonnes de mauvaise qualité dont la toxicité est décuplée.
Au fond nous réclamons un peu de bon sens et surtout des actes forts. Que le ménage soit fait sur la commune.Tout simplement favoriser le « bon vivre à Morières ». Chiche !
Jeunesse Moriéroise en péril !
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