Union des Droites pour Morières

Notre équipe pour qui l'intérêt général compte plus qu'une appartenance politique, est ouverte, riche de ses différences, disponible et à l'écoute de chacun. Ce que notre équipe défend, c'est une volonté de gérer au mieux les intérêts de nos concitoyens.

« Tout peut, ici, être dit, même s’il n’est pas interdit d’être argumenté et pertinent. La seule condition posée est de respecter les règles élémentaires de la civilité : les propos injurieux ou outranciers sont évidemment à proscrire »
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mercredi 22 septembre 2010

Un ami a assisté au dernier conseil municipal. Il nous communique ses réactions. (21.09.2010)
18h30. A notre arrivée dans la salle du Conseil, nous constatons qu’une caméra est posée sur un trépied et dirigée vers le centre de la salle. Ambiance surréaliste car 29 élus font face à une salle déserte. Mais ca, la caméra ne le montre pas (Face aux élus, 100 chaises vides sauf 7 occupées). Dans un coin à droite, 2 personnes qui semblent être des journalistes de la presse locale.
18h40. Monsieur le maire prend la parole et annonce la démission d’un élu de l’opposition et son remplacement par la suivante sur la liste. Discrimination positive oblige. Puis il remercie le démissionnaire pour son investissement au sein du conseil municipal. Le propos est bâclé en 2 minutes et sonne faux. Puis le maire répond à une lettre ouverte d’un parent d’élève de l’école marcel Pagnol qui se plaint de l’absence d’accueil en période de grève. Pas de cantine, pas de garderie. La réponse est rapide autant que confuse. J’applique la loi et blablabla…et blablabla… c’est pas ma faute Msieur dame ! Démocratie participative à la vitesse lumière, plus fort que superman. Il montre une lettre recto-verso destinée à ce Moriérois récalcitrant qui n’a pas compris l’inutilité de sa démarche, ainsi qu’à tous les parents. Des fois qu’un inconscient voudrait se rebeller à son tour. Pourtant, le service minimum, c’est possible. La preuve dans la presse :
Nice Matin 7.09.2010
Un service minimum a été mis en place dans toutes les communes du secteur. Cela signifie qu'en l'absence des enseignants, les communes maintiennent dans les écoles un service d'accueil. C'est également le cas dans les crèches communales qui seraient concernées. Les enfants peuvent donc se rendre dans leur établissement sans inscription préalable. Ce service est assuré par des animateurs municipaux. À Biot, la commune promet un service minimum de 7 h 45 à 18 h. Toutes les activités périscolaires y sont maintenues : garderie du matin et du soir, cantine et études surveillées.
Vos arguments ne tiennent pas, Monsieur le maire, puisque d’autres y arrivent. Vous pouvez le faire. Vous devez le faire.
18h 50. Ouverture du conseil municipal. 14 délibérations. Une seule pose problème, comme chaque année. La délibération n°11 : Convention de partenariat avec la scène nationale de Cavaillon, d’un montant de plus de 13.000 euros. En augmentation de 18% par rapport à l’année dernière. Question de l’opposition, Pourquoi cette augmentation ? Réponse confuse d’une élue, heu … la population augmente, la subvention augmente… . Ah bon il s’agit alors d’un « impôt culturel proportionnel ». La subvention est approuvée. Et hop ! Et tant pis si il faut augmenter les impôts locaux en 2011.
18h55. Délibération N° 14 : l'opposition propose un de ses élus comme candidat pour représenter la commune au Conseil d'Administration du collège, Comme un seul homme, TOUS les représentants de la majorité votent pour l’un des leurs, belle leçon de démocratie participative et pas une réaction ou intervention du maire.
20h : Fin du conseil municipal.
Alors, ce conseil, ca t’a plu ? NON, mais je comprends pourquoi la salle était vide !

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