Union des Droites pour Morières

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samedi 18 septembre 2010

Conférence-débat, Décret petite enfance. Vu dans la presse locale :
C’est tout comme j’aime. Un article de presse tellement rempli d’âneries qu’on l’entend braire encore longtemps après l’avoir quitté. Et ce n’est même pas la faute de la journaliste, qu’on sent la plus impartiale possible dans une affaire qui ne la passionne pas plus que ça. Elle fait le métier, elle s’acquitte du travail sans enthousiasme. Il est vrai que la presse locale est habituée à venir sur Morières relater les moindres faits et gestes de notre petit élu local. Quelquefois l’article est déjà écrit par l’intéressé avant même que la manifestation se déroule. Et après on parle de liberté de la presse ! Enfin passons.
Comme souvent dans ces cas-là, il faut s’arrêter un instant sur le titre de l’article, qui vaut quand même son pesant de tout ce que tu veux (mais pas de cacahuètes, parce que ce serait un cliché). « Débat sur l’accueil collectif de la petite enfance, pas de bébé à la consigne » Brr… On sent quand même venir la sale affaire, les mains pas propres, les traces de scandale. Et du coup, on se prend à imaginer ce que ça peut bien être : les Crèches vont être remplacées par des placards métalliques type SNCF dans lesquels on viendra déposer son bébé à 8h pour le récupérer à 17h. Franchement, on craint le pire. Effectivement il y a malaise dans la demeure… D’après la journaliste, il y avait 250 participants, à peine 150 d’après un ami présent. Chiffre à prendre avec précaution, car tous le monde le sait, dans les manifestations, la police compte les têtes, les syndicats comptent les pieds. Vite, vite : il faut faire toute la lumière sur cette affaire!
Et puis en fait, non. Mais je dois t’avouer un truc : je m’en suis un peu douté quand même… (Je suis trop fort, je sais.)
L’intro nous déçoit, ce n’est que la liste des participants, bien longue, ca fait sérieux. On a pris soin de ne pas parler de la présence de représentants de la CGT pourtant annoncés dans la revue municipale. Les gens auraient pu croire que ce débat n’était en fait qu’une réunion syndicale pour défendre les intérêts d’une catégorie de travailleurs. Puis plus rien. Rien sur la difficulté qu’ont les parents à trouver un mode de garde pour leurs enfants. D’ailleurs, la sentence tombe, raide comme le couperet de la justice ou un col de chemise de BHL : « Nous ne voulons pas de moyens low cost, il va y avoir du surbooking dans les crèches ». C’est normalement le moment où l’image disparaît de l’écran dans un élégant fondu au noir, sur un mouvement de caméra qui s’éloigne pour souligner la fin d’un monde, la disparition d’une époque bénie, le début du chaos. On s’attend presque à entendre des violons – façon Vladimir Cosma – tandis que commencera à se dérouler le générique de fin. Ensuite on sortira de la salle en silence, on marchera lentement le long du trottoir, et chacun se demandera, avant de l’exprimer pour les autres, ce qu’au fond il a pensé du film. On aura tous le cœur lourd et les images dramatiques de cette fin repasseront sans cesse dans nos têtes… Euh… je m’égare, là, non ?!
Pardon. J’en étais où, déjà ? Ah oui : « Surbooking et low cost ». Jésus, Marie, Joseph ! Miséricorde ! Pourquoi notre maire mélange- t-il ainsi le français et l’anglais. Quelle mouche l’a piqué. Quel rapport entre ces mots utilisés par les agences de voyages et la petite enfance. Continuons sans tarder la lecture de l’article, pour savoir enfin quelle malédiction menace l’accueil de nos chers petits enfants dans les crèches. Seigneur, nous y voilà ! Le voile se déchire, sur lequel était peinte l’illusion de notre bonheur… Que se passe-t-il ? La révélation approche. « Le décret tant critiqué veut augmenter le nombre de places dans les crèches. » Sainte-Marie, mère des apôtres ! C’est épouvantable, c’est ignominieux, c’est effrayant… Un gouvernement de droite veut faire du social. Blasphème, hérésie, ne sait-il pas que c’est le domaine réservé de la goooooche ? Et tandis que le papier se poursuit, on voit peu à peu transparaître l’infâme objectif, ne pas recourir à des embauches nouvelles. Tout est consommé. C’est l’apocalypse.
Ensuite, se succèdent les impressions des uns et des autres. Et les éléments tombent, les uns après les autres, à charge, tous plus accablants : les règles changent (insupportable), le personnel sera moins diplômé (inconcevable), la sécurité ne sera plus assurée (inconscient), etc.
Parce que, soyons clairs, qu’est-ce qui est reproché à ce décret ? Augmenter le nombre de places en crèche sans trop alourdir le budget des parents et des collectivités. Tout simplement rendre un service public à un coût raisonnable. Ouuuh… les vilaiiins ! Mais quel scandale !
En attendant, pardon, mais je crois que le décret sur la petite enfance va dans le bon sens. Notre maire a voulu faire un coup politique avec son pseudo débat participatif. La petite enfance ne l’intéresse pas plus que ça, tout comme l’accueil des élèves en période de grève. Pourtant cette année, cela commence très fort. 2 jours après la rentrée scolaire les parents doivent déjà chercher une solution d’urgence pour faire garder leurs enfants. Du coté de la mairie, circulez, c’est aussi la grève !!! BF

1 commentaire:

Cactusdu84 a dit…

Par pitié Morières 2014 arrête de flinguer le Jojo de service où on meurt de rire ! Et puis non, tout bien pesé, continue à lui dire ses quatre vérités. Peut-être que ça finira par le faire revenir sur terre. La méthode du décompte des participants, celle-là, on ne la connaissait pas encore. Et attends, Jojo qui ne manque aucune occasion de demander au bon peuple des moriérois de lui dire merci de la chance qu'ils ont de l'avoir, a prévu que dès qu'un chien va lever la patte contre un mur, un arbre ou une clotûre de la Commune, il va convoquer le ban et l'arrière-ban, envoyer des centaines de cartons d'invitation - aux frais du bon peuple bien entendu - afin de fêter dignement l'évènement. Et surtout avoir une occasion de plus de se repaître des applaudissements de sa cour et vérifier que la brosse à reluire fait toujours bien son office. Allez Jojo, sois bon prince ! Faut bien rire un peu ... avant de pleurer pour de bon quand on va recevoir ta facture de l'eau, des impôts ... et de tout le reste ...