Union des Droites pour Morières

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mardi 7 décembre 2010

La petite maison dans la prairie.


La petite maison dans la prairie.A en croire le maire de Morières, à la lecture du magazine municipal, les Moriérois n'auraient rien à envier aux habitants de la "petite maison dans la prairie" et bénéficieraient d'un environnement aussi tranquille que celui dans lequel vivait la famille Ingalls...
Toutefois il suffit de se plonger dans la lecture de La presse locale, pour se rendre compte que Morières fait les gros titres, et pas seulement dans la rubrique "chiens écrasés" :
Quelques exemples inquiétants :
Le mardi 14 septembre, un lycéen agressé à Avignon pour une cigarette devant son établissement. Il doit se remettre psychologiquement puis physiquement de cette agression. Les agresseurs selon un témoin seraient de Morières. Tout en finissant par "maintenant ça craint!".
Novembre : Le gang des voleurs à la disqueuse démantelé par les gendarmes. Ils ont mobilisé pas moins de 70 militaires, pour mener des opérations coup de poing dans plusieurs camps de gitans de la région dont l’aire des gens du voyage de Morières. Cinq mois d’investigations, qui ont débouché, hier, sur l’arrestation de 5 hommes, âgés de 20 à 40 ans. L’un d’eux a tenté d’opposer une résistance avec une arme, mais les gendarmes l’ont rapidement maîtrisé. D’autres armes d’épaule, de poing et un fusil à pompe ont également été saisis, sans oublier les véhicules et un demi-kilo de drogue dure (héroïne et cocaïne).
Les faits divers "classiques" émaillent aussi le quotidien de notre ville :
Septembre 2010 : Il n’aura fallu que dix petites minutes aux voleurs pour pénétrer dans le bâtiment municipal et repartir au volant de deux camions benne. Pour la commune le préjudice est important. Les deux véhicules et le matériel contenu dans la benne sont estimés à près de 40 000 euros
Fin septembre, à nouveau un cambriolage dans des locaux municipaux. Vols de matériels.
Novembre : L'explosion des cambriolages. Alors que la tendance était à la baisse, ces faits ont doublé depuis deux mois. Publié le vendredi 19 novembre 2010 par la Provence
Non, Monsieur le maire, vous n'êtes pas seul responsable de toute cette violence, nous vous demandons seulement d'arrêter de vouloir repeindre la ville en rose (!) en occultant la réalité !
Nous savons que la question est complexe. C'est avec prudence et en évitant la polémique politicienne que MAV étudie ces questions et travaille pour proposer des solutions.
Notre ville et sa population ont besoin de retrouver sécurité et sérénité... cela commence par une communication responsable qui ose dire les choses sans se voiler la face. Non Monsieur le Maire, nous ne vivons pas (encore) dans la "petite maison dans la prairie".

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