Union des Droites pour Morières

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mercredi 15 décembre 2010

Conseil municipal


L’homme qui transforme tout ce qu’il touche en impôt Jadis, le roi Midas transformait tout ce qu’il touchait en or. Quelques siècles plus tard, précisément en 2010, Notre Maire reprend le flambeau. Mais lui a modernisé le processus : tout ce qu’il touche, il le transforme en impôt.
Voter l’impôt est un des pouvoirs les plus importants des assemblées. C’est une des prérogatives majeures du conseil municipal. C’est aussi une décision grave car elle touche tous les habitants d’une commune. Nous avons pu constater ce soir qu’il aura fallu trois ans pour que notre maire prenne conscience de l’importance de la crise mondiale de 2008 et de ses conséquences sur notre pouvoir d’achat. Les 35 heures n’ont fait qu’accentuer (gravement) le phénomène. Après 10 ans de frénésie fiscale, notre édile ouvre les yeux et constate amèrement que le robinet des impositions locales se tarit. Il faut trouver des ressources nouvelles pour poursuivre cette politique si chère à notre maire où dépense est synonyme de vertu et économie de vice. Refusant donc le concept d’épargne et de gestion rigoureuse il se tourne vers un renforcement de la fiscalité locale et tant pis si les Moriérois doivent encore se serrer la ceinture. La création récente par le parlement d’une taxation forfaitaire mais facultative (au choix des communes) des cessions de terrains devenus constructibles était trop belle. Avant même la transformation du pos en PLU, ce nouvel impôt est voté par la majorité municipale à l’unanimité. Dans la foulée et pour faire bonne mesure, une augmentation de 15% du ticket de cantine est proposée. Deux adjoints PS s’abstiennent provocant un certain malaise dans la majorité municipale. Vous pouvez vérifier sur la vidéo du conseil à moins que la Stasi locale corrige au montage ce conflit adjoint-maire devant le public en délire (à peine 5 spectateurs). Enfin, Le vote du budget 2011est reporté au mois d’avril 2011. Il faudra donc attendre encore 5 mois pour connaître l’ampleur du coup de bambou fiscal qui se prépare. Le matraquage des contribuables est maintenant devenu une vraie tradition à Morières et c’en n’est pas une bonne.

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