Surveillez vos boites aux lettres !!!....document collector.
Une amie vient de m’envoyer un tract du parti socialiste de Morières (juin 2010). En effet je ne l’ai pas eu dans ma boite, je lui ai donc demandé de m’envoyer le précieux document. Pensez donc! Faire tracter en pleine canicule des travailleurs qui sont partis à la retraite à 55 ans à cause de la pénibilité du travail, c’est déjà monstrueux! Mais leur demander de pondre une bafouille pour répondre à un tract de cette méchante opposition avant le départ en vacances, alors que la voiture est déjà chargée et la caravane bien accrochée, on comprend qu’ils aient bâclé un peu la mission ! Mais passons. J’ai enfin le document en main. Chouette…….C’est trop beau, J’ai les larmes aux yeux, mes mains tremblent. Il est beau, ce tract. Il fleure bon la nostalgie. On se croirait revenu 30 ans en arrière. Vous savez, les années 80, Mitterrand, le programme commun, le président au Panthéon….Tout y est : la couleur rose fanée, la fleur emblématique qui penche à gauche, vous savez celle que tous les bobo-socialo se devaient d’avoir à la main, et ceci en toutes circonstances. Le titre : journal des militants du parti socialiste. Ca me rappelle le programme commun, les débats télévisés, surtout avec George Marchais et son franc parlé. Les réformes, la pause, la rigueur et enfin la cohabitation. Que d’émotions, mais je m’égare : Qu’y a t il dans ce tract pour que l’on ait dérangé des travailleurs qui profitaient d’une retraite bien méritée ? Rien…. je relis, toujours rien. Quelle déception ! Je pensais que le contenu était à l’image du contenant. Mais non, que des banalités socialo-marxistes, de la langue de bois. On dirait un discours de Martine Aubry après une entrevue avec Ségolène, du vent du vent et du vent. Je résume : Sarkozy est un gros méchant et sa réforme territoriale est très mauvaise, en gros : moins d’argent à distribuer. Je suis étonné ils ne parlent pas des retraites…Suis-je bête, ils en profitent pour la plupart depuis de longues années. Bon tant pis, je vais garder ce précieux tract en souvenir en attendant le prochain, mais pas avant septembre. Le repos des travailleurs, c’est sacré……….
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1 commentaire:
Si ce tract n'aborde pas le sujet du projet de réforme des retraites c'est peut-être parce que parmi les socialistes il en est certains et non des moindres qui pensent que cette réforme est inéluctable. Michel Rocard, pour ne citer que lui, l'a clairement exprimé. L'ancien Premier ministre socialiste a déclaré dernièrement : le PS «se trompe de combat» en faisant de l'âge légal de la retraite «un symbole». Il estime que la réforme du gouvernement est «courageuse», même si «beaucoup de problèmes ne sont pas tranchés».
«Le PS a du mal à devenir ce qu'il devrait être profondément : un parti social démocrate», explique Michel Rocard dans un entretien à France-Soir. Et d'enfoncer encore un peu plus le clou dans la ligne politique du PS et de sa Secrétaire Générale Martine Aubry (ou Mme Brochen peut-être, enfin à ce qu'on dit ...!)
«Pour moi, c'est une des premières fautes de Martine Aubry (...) Là, elle a commis une erreur [en étant] trop sensible au poids des symboles.»
Dans cet entretien, Michel Rocard revient sur le Conseil des Ministres au cours duquel François Mitterrand a décidé d'abaisser l'âge légal de départ à la retraite de 65 à 60 ans, en 1981: à cette époque «tous les ministres en charge de l'économie - même Fabius et surtout Delors - étaient effondrés, décomposés. Moi aussi.
.» raconte-t-il. «Mais il s'agissait de faire plaisir au Parti communiste et de magnifier le caractère social du gouvernement». «Le résultat a été la sacralisation de ce chiffre de 60 ans», déclare-t-il.
Avec le résultat que l'on connait aujourd'hui, celui que tous les observateurs lucides et clairvoyants s'accordent à reconnaître comme désastreux pour l'économie du pays 30 ans plus tard...
«Au total, avec cette réforme, nous allons gagner un répit de dix ans sur le plan comptable. Ce n'est pas rien dans cette période d'inflation énorme, de déficits et de dette», estime l'ancien Premier ministre. Selon lui, il faudra sûrement une nouvelle réforme des retraites «dans dix ans ou peut-être avant».
Voilà peut-être pourquoi le parti socialiste moriérois évite dans son bulletin de juin de se lamenter sur cette réforme nécessaire et accepte enfin de regarder dignement la réalité en face.....
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