Union des Droites pour Morières

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lundi 1 novembre 2010


Conseil des quartiers, témoignage d’un Moriérois :En novembre 2008 la municipalité mettait en place un conseil des quartiers (6 quartiers) dans le but : « d’associer les habitants à la gestion de leur quartier dans le cadre de la démocratie de proximité ». Au départ, j’avais trouvé la démarche plutôt positive et intéressante.
Ayant parfois du temps et peut-être quelques modestes compétences, j’aurais presque été tenté.
Et puis j’ai un peu écouté autour de moi, et puis je suis allé à deux des réunions publiques
Plus jamais.
Vous avez une question ? : Ce n’est pas la bonne,
Vous avez des suggestions ? : Elles ne sont pas pertinentes,
Vous avez des objections ? : Vous n’avez rien compris, on a tout étudié (et vous rien) et notre projet est le bon.
Faites nous confiance, on sait tout, on ne dit que des vérités et on a raison. On vous confirme d’ailleurs que notre projet est purement idéologique et figurez vous qu’on en est fiers.
Il m’arrive de parler avec des membres de conseil de quartier qui n’ont plus aucune envie d’y aller.
Alors je suis désolé mais je n’irai pas faire la marionnette pour une mascarade de participation citoyenne : ça s’appelle voter avec ses pieds, mais c’est tout ce qui nous reste.
Globalement, la confiance ne règne plus, elle ne reviendra pas de sitôt et qu’on ne me raconte pas que ça va changer.
Peut être en 2014.
Dans l’intervalle, le PS continuera d’expliquer que le conseil des quartiers ne fonctionne pas à cause des vilains citoyens qui ne jouent pas le jeu, ne s’impliquent pas, etc.…
Accessoirement, on expliquera que le système était bon mais qu’on l’a lancé trop vite.
En français du PS, ça veut dire qu’on n’avait pas assez de militants pour tout verrouiller, d’où le deuxième appel, qui ne devrait pas tarder, plus ferme, pour que ces assemblées bidon remplissent enfin la fonction attendue : ne parler de rien et approuver béatement.
Monsieur le maire pourra alors enfin faire de beaux articles sur l’adhésion massive de la population enthousiaste aux géniaux projets du Parti.
Même en Chine, ils n’osent plus.

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