Union des Droites pour Morières

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vendredi 15 avril 2011

Il paraît que pour certains, la méthode Coué, ça marche !


« Pour la 2° année consécutive nous ne devrions pas faire appel à la fiscalité des ménages ». Pour se convaincre, le maire a besoin de répéter tous les mois dans le Morières magazine ce même canular. Il paraît que pour certains, la méthode Coué, ça marche ! Toutefois, Il y a de quoi s’interroger sur le sens réel de cette belle affirmation. Les taux n’augmentent pas, mais les bases sont réévaluées de 2% et donc nous payerons plus d’impôts locaux en 2011 et ceci comme chaque année depuis 10 ans. En pleine crise économique, alors que le chômage bondit, le maire augmente les impôts locaux. C’est un fait !!! Alors, pourquoi ?
Tout l’art d’un « bon » élu réside en effet dans la gestion du calendrier. Les Français ayant, paraît-il, la mémoire courte, il faut savoir augmenter les impôts en début de mandature et les stabiliser, mieux, les diminuer, les deux années qui précèdent la réélection. Ce discours n’étant pas politiquement correct, on préfère justifier cette pratique par la nécessité de tenir les promesses en nouveaux équipements faites aux électeurs pendant la campagne électorale.
Résultat de ce calendrier : cette année, comme les précédentes, il ne fait pas bon vivre à Morières
Comme si les revenus des administrés croissaient au même rythme… A Morières, la facture fiscale d’un ménage d’employés qui a le « malheur » d’être propriétaire de sa résidence principale peut dépasser les 2 000 euros. Plus d’un mois de salaire moyen en France !
Pour se dédouaner, nos élus qui font flamber les impôts ne sont pas à court d’arguments. Ainsi, par exemple, la ville a subi une chute drastique des droits de mutation consécutive à la baisse des ventes de logements. Comme si la santé d’une ville dépendait d’abord du volume et des niveaux des prix des transactions immobilières. Mais c’est oublier que, pendant les huit années de hausse des prix des logements, la ville a engrangé des excédents. N’aurait-il pas été judicieux d’en garder une partie pour les années maigres, comme toute bonne ménagère qui se respecte ?
Les élus sont prompts à jouer sur la corde sensible. On les entend moins cependant sur la poursuite d’invraisemblables gaspillages. Rien non plus sur les dérapages des effectifs, quand l’Etat, lui, tente de réduire le nombre de fonctionnaires.
Plus pervers encore, augmenter les dépenses rapporte plus de voix que les hausses d’impôts n’en font perdre. Car les dépenses profitent à tous, alors que les impôts ne sont payés plein pot que par une grosse moitié de la population. Surtout, l’Etat compense le manque à gagner causé par les dégrèvements, exonérations, abattements accordés au contribuable. Un système qui déresponsabilise les élus et c’est bien la le problème. Je dépense donc je suis !!!
En conclusion, Monsieur le Maire, nous subissons aujourd’hui les effets de la crise, reprenons la main sur ce cycle infernal qui pousse de plus en plus de familles vers le seuil de pauvreté. Soyons les acteurs de notre avenir. Je sais que c’est un challenge difficile mais comme disait SENEQUE : « Ce n’est pas parce que c’est difficile qu’on n’ose pas c’est parce que l’on n’ose pas que tout devient difficile. »

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