Morières 2014 appelle dimanche, à 11 heures 30 précises,
au
Monument aux Morts, centre ville, pour :
·
commémorer le 94ème anniversaire de l’armistice du 11
novembre 1918,
·
honorer les victimes civiles et militaires de toutes
les guerres, conflits, et attentats depuis un siècle,
·
se souvenir de tous les Français civils ou militaires
tombés lors de missions de maintien de la paix, missions humanitaires,
engagement dans des ONG,
·
et pour certains d’entre nous, pour commémorer le
42ème anniversaire de la disparition du Général de Gaulle, et le 10ème
anniversaire de la disparition de sa nièce, Geneviève, qui fut l’une de nos
grandes, très grandes amies, qui présidait ATD Quart Monde.
· pour ne pas
oublier ceux qui furent ou sont encore en Afghanistan,
· et pour honorer
tous ceux qui sont engagés dans les forces de Police, de Gendarmerie, les
Pompiers, les sauveteurs à terre ou en mer, et tous ceux qui se dévouent pour
veiller sur nous.
-
Le temps du recueillement n’est jamais le meilleur moment pour faire
référence à la politique, mais c’est à votre demande, vous les citoyens
de Morières, que nous tenions à mettre en avant, le dévouement des personnes
qui mettent leur vie en danger pour préserver la nôtre, et on pense à ce jeune
garçon de 16 ans, pompier volontaire, qui a perdu la vie : il pourrait être
notre fils. On pense également à tous les autres, morts en service commandé,
car on leur est redevable de leur sacrifice. Et, au nombre de mails reçus,
c’est un sujet qui vous a sensibilisé davantage que les pitreries au Palais
Bourbon.
Quand dans le quotidien « Le Monde » du 20 septembre, un journal qui
n’est guère considéré par la gauche comme « réactionnaire », on a lu une
interview « stupéfiante » (!?) de notre Ministre de la Justice. Comme on lui
parle de l’assassinat de ces deux jeunes à Grenoble, de la situation à
Marseille, des agents de la force publique sur lesquels on fonce, et qu’on lui
demande ce qu’elle entend faire pour réduire le nombre des évènements tragiques
de ces dernières semaines, elle a cette réponse désolante :
« On ne peut imaginer un monde sans « faits divers »
Et comme le journaliste, interloqué, lui demande de confirmer ses
propos, pensant avoir mal compris, notre ministre persiste et signe :
« Bien sûr qu’il y aura encore des « faits
divers »
Pour vous, comme pour nous, il ne s’agit
nullement de « faits divers » ! Et que pensent les familles des victimes de ce
que le gouvernement considère comme de simples faits divers ?
Morières 2014
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