L’édito de janvier ou… Noir c’est Noir
Dans son édito de janvier,
notre édile constate…enfin, que la situation est gravissime. Il y aura mis du
temps ! Comment peut-il en être autrement ? Ah ! Bien sur il y a
l’héritage, mais il ne peut plus utiliser ce terme car bien des médias,
pourtant acquis à la gauche, en font désormais le reproche. Alors oui la crise,
tiens, il la découvre !!!!
Les socialistes nous ont
bassinés pendant des années et de façon plus virulente encore au cours de la
dernière campagne présidentielle, relayés par tous ces médias gauchistes à qui
ils avaient promis de leur conserver les avantages fiscaux, affirmant que la
gauche une fois au pouvoir saurait gérer et relancer l’économie. Résultats :
les chiffres du chômage flambent, les plans sociaux se multiplient, de
nouvelles fermetures d’usines, d’industries, de PME, sont annoncées ou à
prévoir, et ce en dépit des gesticulations médiatiques de l’agité au tricot
marin que le 1er ministre, bien qu’incapable de gérer ses troupes, a
fini par désavouer. Il n’y avait qu’à voir les expressions qu’affichait son
visage lors de la réunion avec les syndicalistes d’Arcelor Mittal !!
Alors il va agir dit-il. On
voudrait bien le croire sauf que la rigueur, il ne connaît pas. Il suffit
d’observer la largesse de subventions pharaoniques au comité des fêtes (comme
si danser, manger, faire la fête avec l’argent des autres, s’extasier devant
un feu d’artifice, faisaient oublier la
crise et ses effets sur le pouvoir d’achat des citoyens), ou bien encore la
subvention extra-large à la scène du théâtre de Cavaillon dont la mairie de
cette ville a opéré, elle, une coupe sombre dans l’attribution à cette
association. Et pour se donner bonne conscience, on n’hésite pas à parler des
conditions d’accueil des enfants dans les écoles publiques, on flatte au
passage l’échine du personnel communal, des fois que certains se plaignent de
leurs conditions de travail. En fait, c’est surtout pour calmer le débat sur
les heures supplémentaires qui ne sont plus payées mais récupérées, ou
l’aberration des horaires des agents affectés dans les services scolaires.
Concernant la petite enfance, il ferait mieux de se pencher sur le déficit
récurant de places de crèche, et pour le personnel communal, au lieu d’acheter
un camion à 170 M€ qui ne peut être utilisé car bien trop volumineux pour
pouvoir passer dans de nombreuses rues de la commune, il serait bien de
rémunérer plutôt les heures supplémentaires au moment ou les familles ont des
difficultés.
Pour terminer, son allusion à l’adresse de son
opposition est totalement déplacée et stupide. Car l’opposition municipale joue
parfaitement son rôle quand elle s’émeut de certaines situations, en observant,
proposant, votant pour ou contre des propositions de la majorité ou des
décisions, en dénonçant des carences, des incohérences, par des commentaires, qui, s’ils étaient
stériles, ne le feraient pas réagir avec une telle véhémence. Le Maire doit
savoir que l’opposition à sa politique ne se limite pas seulement aux 5 élus.
Cette opposition est bien plus large et importante dans la commune qu’il ne
l’imagine apparemment et celle-ci se manifestera chaque fois que nécessaire. La majorité
actuelle quant à elle montre de jour en jour que son équipe est à bout de
souffle, et tente de sauver la face en promettant des jours meilleurs dans une
grande solidarité. Un nombre important de nos concitoyens sait cependant fort
bien ce que veut dire dans la bouche d’un socialiste le mot solidarité :
« allez bosser pour payer plus
d’impôts… afin que nous puissions les
dépenser ».
Alors Monsieur le Maire, rendez-nous service, continuez à agir, mais agissez bien !
Nous nous en porterons mieux, c’est le vœu pieu que nous formons pour 2013.
Foxy
2 commentaires:
Morières & Montcuq mêmes erreurs.
Le nouveau camion des pompiers est trop grand pour Montcuq
A Montcuq, petite commune du sud-ouest aux ruelles étroites, les pompiers trouvent leur nouveau camion trop grand. Ils regrettent leurs anciens véhicules qu'ils jugent mieux adaptés à leurs besoins.
A Morières c'est le camion de ramassage des encombrants, mais c'est le camion qui est encombrant, on pourrait en rire si cela ne coûtait 170000€ aux contribuables, et le Maire se targue de bien gérer les deniers publics, de qui se fout-il ?
Dans ce même magazine, on s'évertue sur plusieurs articles à nous présenter un bilan et des projets visant à économiser l'énergie, bravo ! Mais commencez donc par veiller à l'extinction de bâtiments communaux comme par exemple la salle de danse à Folard qui reste allumée durant des semaines alors que le bâtiment est inocupé, ou l'éclairage du parking du collège A. Frank. Voila des pistes d'économies immédiates sans avoir recours à des oficines coûteuses.AGIR c'est ça aussi, kamarades...
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